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Éditorial : Qui es-tu Flora ? - Generations

Qui es-tu Flora ?

Nous sommes en 1966, les années dorées de la Jet-Set battent leur plein.
A Milan, via Montenapoleone la boutique Gucci déjà iconique accueille un couple. 

Rainier Grimaldi voulait offrir un sac à sa femme. Rodolfo Gucci souhaitant faire un cadeau à Grace de Monaco, lui demande ce qu’elle aimerait. Grace exprime son amour de la nature et son désir d’un imprimé frais et coloré . 

L’illustrateur Vittorio Accornero collaborait déjà avec Gucci depuis 1960 et créait des foulards pour la maison (80 imprimés de 1960 à 1981).
Commissionné spécifiquement pour cette tâche il créée son chef-d’oeuvre : L’imprimé Flora. Représentant plus de 40 specimens de flore et de faune, insectes et fleurs sont immortalisés dans cet imprimé exquis.

Cet imprimé, un des plus iconiques de Gucci, a gagné une popularité immense à la fin des années 60 et a perduré lors des années 70 jusqu’au début des années 80. Il a été retravaillé et relancé en 2005 par Frida Giannini, en excluant la fleur de lys du dessin originel. 


Faisant un geste vers son passé, Charlotte Casiraghi a porté l’imprimé Flora pour la campagne Gucci Forever Now et nous en parle en termes choisis « C’est une icône de l’héritage de Gucci et représente la nature dans toute sa splendeur. »

Personnellement, je souhaite vous dire que je suis un peu une pasionaria de Gucci . Cela a débuté avec un sac de bateau légué par ma mère, depuis, j’ai été aimantée à Gucci. Même si dans le début des années 80 Gucci était tout sauf à la mode.

J’ai adoré Tom Ford, Frida Giannini aussi. 

La déconstruction philosophique de la marque par Alessandro Michele m’a d’abord interloquée pour ensuite me fasciner.
Mais mon amour pour tout ce qui est Gucci vintage est loin de s’éteindre.

En tant qu’experte en vintage je suis toujours à l’affût d’une nouvelle trouvaille, mais parfois rarement, je trouve un trésor. 


Imaginez moi dans un vieux grenier dans une campagne genevoise, tout est gris et poussiéreux, beaucoup de garderobes à ouvrir. Et tout d’un coup comme un miracle, l’imprimé Flora dégouline de sa housse, la pièce s’illumine. 

C’était une robe en soie de la fin des années 70, je n’en ai jamais vu une autre apparaitre. Elle est maintenant dans la collection d’une cliente japonaise. 

La robe que nous vous présentons sur Generations est une re-édition des années 60 par Alessandro Michele, une version iconique du Flora print, de 2018. 

Catégories : Éditorial